Publié dans Politique

Retraités privés de pensions - Il faut les « sauver »

Publié le mardi, 23 mai 2023


La semaine passée, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) avec le ministère de l’Economie et des Finances (MEF) s’est penché sur le problème des retraités de l’université d’Antananarivo privés de leurs pensions mensuelles. Les deux départements ont convenu d’y trouver la solution. Des mesures ont été alors prises d’un commun accord.
Les six universités publiques, le centre régional des œuvres universitaires d’Antananarivo ainsi que les instituts supérieurs de technologie d’Antananarivo, d’Ambositra et d’Antsiranana sont demandés de fournir les états des arriérés des cotisations de la caisse de retraites civiles et militaires (CRCM), de la caisse de prévoyance de la retraite (CPR) et de la caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) d’avant le mois de juillet 2022.
L’instruction est aussi de rigueur pour les centres nationaux de recherche (CNR) concernant leurs retraités. A cet effet, le MEF a envoyé des canevas à remplir par les universités. Les données ainsi obtenues seront introduites à l’application unique pour la gestion uniforme des ressources humaines de l’Etat, le fameux logiciel Augure.
La production d’états nominatifs en vue de faciliter le traitement en est l’objectif. Un délai de dix jours est accordé aux universités pour remplir lesdits états nominatifs à retourner impérativement au MESUPRES. « Ceci permettra de trouver la solution car il faut sauver ces retraités », affirme la ministre Béatrice Elia Assoumacou.
Les concernés sont effectivement dans l’expectative. Environ 150 anciens membres du personnel administratif et technique de l’université d’Antananarivo n’ont pas pu percevoir leurs pensions mensuelles depuis trois ans. La raison en est le non règlement des versements de la CRCM entre 2004 et 2016 et entre 2020 et juin 2022. Le MEF refuse le paiement des pensions des retraités sans le règlement de ces arriérés.
Ces anciens commis de l’Etat ont frappé à des portes. Mais ils n’ont obtenu aucune réponse satisfaisante. Pour se faire entendre, ils ont manifesté sur l’esplanade du campus d’Ambohitsaina la semaine passée. Une rencontre avec le médiateur de la République qui a approché les ministères a eu lieu également. La saisine du Conseil d’Etat se profile aussi à l’horizon.
Des nouvelles au sujet de ces retraités seront attendues vers le début juin. Apparemment, d’autres anciens employés des universités se trouvent dans la même situation. Il y a lieu de reconnaître que ces anciens serviteurs de l’Etat ont contribué au déroulement des activités pédagogiques et de recherche à l’université. Ils méritent donc de percevoir leurs dus à l’âge de retraite.
M.R.

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Editorial

  • Mouroirs
    Triste vraiment triste ! C’est désolant de devoir parler de la mort alors qu’on vient tout juste de passer des moments d’allégresse durant la célébration la date du 26 juin 2025, le 65ème anniversaire du retour à la souveraineté nationale. Une réjouissance légitime ! En effet, après avoir passé et vécu 64 ans sous le joug du pouvoir colonial, parfois inhumain et même bestial, le pays revient dans sa dignité, à l’indépendance. Encore faut-il en croire « de quelle indépendance » s’agit-il ! Dans tous les cas de figure, on a droit à une fête. Et ça a été ! Mais, il va falloir redescendre sur … terre.

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